Ici, là-bas, ailleurs, le soleil se lève, l’homme rêve de marcher dans le soir qui tombe, danser sur les pavés d’une ville mourante, chanter seul sous la douche, aimer jusqu’à faire éclater son cœur, dans un jardin imaginaire, sur les chemins de Compostelle, plaisirs éphémères. Les gens naissent, meurent et nous nous débattons tous dans des luttes internes qui nous dépassent.
La tentation est grande d’oublier la douceur des pastilles de menthe sur ma langue. Je me suis perdue en chemin, femme vécue dans le désir de l’autre, prête à tout, même au pire.
La tempête fait rage, je suis lumière dans les gouttes de pluie.
Commencer est toujours chose difficile.
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